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5 poins à retenir

Citation : « Le sportswear apparait comme une évolution naturelle pour le luxe. Il doit exprimer une recherche élégante du confort. J’ai été l’un des premiers à le faire entrer dans mes collections. C’est probablement l’avenir de la mode», Giorgio Armani. 


Lois : En 1995, l’ONU déclare qu’elles font « partie intégrante et indivisible des droits humains »

5 Juin 2003 : Toutes les femmes peuvent s’inscrire dans un espace public « indépendamment de la nationalité, de l’âge, du handicap, de l’orientation sexuelle, de la religion »


Style : Sportswear


Peoples :  Laetita Casta, Marie Sophie Wilson


Créateurs : Cette décennie est principalement marquée par les créations de Jean Paul Gaultier et d’Azzedine Alaïa. 

La sportive

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Le jogging et la mode streetwear : l'Emancipation par le sport

Après l’adoption du tailleur féminin créé par Yves St Laurent, c’est le survêtement qui fait son apparition dans les enseignes françaises, entre 1980 et 1990. Il s’agit d’un jogging, pantalon ample et élastique issu du « prêt-à-porter américain », véritable symbole de libération physique et psychologique pour les femmes.  



Grâce au tailleur d’Yves Saint Laurent, les femmes adoptent un style vestimentaire qui les met davantage en confiance face aux hommes. Et petit à petit, c’est le jogging, ce pantalon ample, dédié au sport, qui gagne les armoires en 1980. Malgré tout, s’ils apportent du confort et permettent de se fondre dans la masse, la mode instrumentalise encore les femmes. Ainsi, les françaises s’épanouissent par le sport mais restent prisonnières de clichés de perfection. C’est le revers de la médaille, compte tenu de l’avancée de certaines lois sur la parité. 



LA MODE STREETWEAR, IDENTITE FEMININE 



En 1980 le « prêt-à-porter » américain façon Flashdance gagne les enseignes françaises et fascine les femmes qui adoptent de plus en plus la mode « streetwear ». Une mode caractérisée par le port du survêtement, en totale rupture avec les codes vestimentaires classiques. Les jupes plissées s’éclipsent et laissent place à des pièces larges, ornées de zips et de poches, telles que des baggys, originaires des Etats-Unis. Les hauts, comme des brassières ou des « cropped top » dévoilent la nuque, le ventre et les épaules. Les polos et les sweet-shirt à capuche, en coton favorisent les mouvements et tiennent chaud. On s’habille « large », affiche ses formes et ses rondeurs, au  nom de la liberté. 






                            1970, la culture du sport 





Si la culture du sport est inculquée aux français dès les années 1970, ce n’est que dix ans plus tard que ces loisirs se transforment en centres d’intérêts. Milou Blavier, journaliste sportif, expliquera qu’il s’agit d’ « une mode qui nous vient des États-Unis et qui fait actuellement fureur en Grande-Bretagne, qui gagne la France, et qui consiste à faire son footing sur les boulevards, les avenues, les rues. »



On porte alors des baskets Adidas au quotidien, semblables à celles de Suzanne Lenglen et adopte le « jogging ». Un deux pièces en coton ou en synthétique, qui rappelle le « costume de sport » initié à la fois par Chanel et par Jean Patou, dans lequel on affiche sa forme. Aussi, faire du sport ce n’est plus seulement à se dépenser en compagnie d’amis, c’est un moyen de se dépasser et d’obtenir un équilibre moral au sein du couple. Il permet à la femme de se démarquer de sa famille et de prendre du temps pour elle (le step, par exemple). 



« Les attitudes des jeunes à l’égard des marques sportives sont révélatrices des changements d’âge et notamment de l’émancipation et de leurs choix à l’égard de leur famille », expliquent Gary Tribou et Fabien Olh dans Les Marchés du sport, consommateurs et distributeurs, 2004. 






« Le sportswear apparait comme une évolution naturelle pour le luxe. Il doit exprimer une recherche élégante du confort. J’ai été l’un des premiers à le faire entrer dans mes collections. C’est probablement l’avenir de la mode», Giorgio Armani.



Au départ porté dans les banlieues parisiennes inspirées par le rap newyorkais, le jogging séduit les enseignes implantées en France. A cette période Nike, Superstar, Gap, Le Coq Sportif et Montana (doudounes) s’affichent en marques phares. Quelques années plus tard, la Haute-Couture modernise l’habit. Et la pièce impersonnelle au départ devient l’outil identitaire d’une jeunesse en quête de reconnaissance par le logo. (Gucci, Versace, Ralph Lauren et Louis Vuitton puis Alexander Wang en 2013).  



Pour les vendre la stratégie est simple : utiliser la femme pour attirer les regards et créer un idéal de beauté. On les représente souriantes, élancées et en bonne santé, de façon à séduire les consommatrices attirées par la nouveauté.  Au même moment, Tommy Hilfiger profite de la tendance pour lancer sa collection féminine ; le polo fait son entrée. 



Styliste pour cette marque et professeur à l’ESMOD Paris, Eve Bertero déclare que « comme dans de nombreux domaines les femmes ont toujours été prises en exemple mais parce qu’elles le voulaient bien aussi. » et s’appuie sur  les « rondeurs » et la « séduction ». 

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INTERVIEW DE ....

Styliste pour cette marque et professeur à l’ESMOD Paris, Eve Bertero déclare que « comme dans de nombreux domaines les femmes ont toujours été prises en exemple mais parce qu’elles le voulaient bien aussi. » et s’appuie sur  les « rondeurs » et la « séduction ». 

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Les marques populaires et la haute couture s’y mettent 

 « Avec les Nike air, vous allez pouvoir montrer tout ce que vous savez     faire. »,   

décrit un slogan de l’époque. 

                 Claudia Shiffer contre Kate Moss ?




Tout faire mais à quel prix ? À l’inverse des mannequins plantureuses telles que Claudia Shiffer, les égéries de Chanel adoptent une pose encore crispée près de la piscine ; pas de vêtements élastiques ou conçus pour les sports à risques… mais pendant ce temps les fabricants de matières à bas coût séduisent les acheteurs (skaï, nylon, coton, polyamide et synthétiques comme chez HM ou Zara). C’est le début d’une forte concurrence entre la mode pratique et la mode sophistiquée ; l’une rend la femme libre de ses mouvements, l’autre l’enferme dans les convenances. Et à ce tableau s’ajoute la mode hybride. 




Pour Eve Bertero, si des marques telles que Kenzo, Gucci, Balmain, Givenchy et Dior font encore du chiffre aujourd’hui, la raison est simple. Ces marques  « ont su au bon moment toucher la jeune génération et se faire apprécier ». Aujourd’hui en revanche « nous sommes confrontés aux produits de masse donc ça n’a plus son effet de nouveauté. »




                    La naissance de l’individualisme 




Si les femmes prennent l’habitude de porter un jean ou un jogging avec des baskets, un bomber et un débardeur, le combat pour la liberté vestimentaire est loin d’être achevé. Dix ans plus tard, on ne ressent plus le besoin de se dénuder pour séduire le sexe opposé et laisse place a des tissus qui laissent deviner la silhouette. 1990 devient alors l’ère de la dissimulation, un temps ou les femmes se couvrent et les couturiers simplifient les coupes : Moins de volume mais davantage de linéarité pour épouser le corps.  Des chairs creuses, sobres, comme en témoigne le visage de Kate Moss sur diverses campagnes publicitaires. C’est l’individualisation des looks, l’ « homogénéisation de la mode », comme dira Bruno Benedic, sociologue de la mode.  Pour le cas des baskets, leur acceptation et leur ascension sont flagrantes. On les porte aussi bien dans la rue et sous la pluie que sur un tapis de défilé. 

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Vanessa Paradis, elle portera des jeans larges, des cravates et des bretelles… 

Aussi, malgré la prolifération des défilés cloniques, une personnalité attire l’œil des photographes, de part sa silhouette galbée et son regard magnétique ; Laetitia Casta, en 1999. 



A l’inverse, dans les coulisses de l’atelier du franco-tunisien Azzedine Alaïa, les modèles s’opposent à ce style et les mannequins sont masculinisés : comme Marie Sophie Wilson. Le créateur a son concept, il ne se focalise pas sur l’art du paraître. 



« Je préfère que les gens remarquent la femme et non ses vêtements. Ils doivent l’habiller, mettre en valeur ses qualités et la rendre belle.» 



Par ailleurs, un changement s’opère dans les écoles car le jean et le jogging intriguent les adolescents. La mode, désormais perçue comme un moyen de se mettre en valeur auprès des camarades, créee des styles uniques et contribue a la mixité sociale. Les jeunes filles  portent des tissus près du corps, à l’encontre de la garde-robe de leur mère. Mathilde Dubesset nous en livre d’ailleurs un souvenir. Selon elle, si ce pantalon a été instauré pour « des raisons de commodité dans les écoles » les institutions privées n’ont pas modifié leur règlement intérieur. « Dans certaines écoles catholiques privées, on voit et voyait encore des fillettes en jupe plissée. » En 2000, pourtant, tout a changé dans les classes. « Elles portaient des t-shirt échancrés avec un plaisir d’échapper aux standards et de porter des tissus près du corps. »

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ETRE UNE SPORTIVE  RESPECTEE ET AFFIrmee 




En jupe ou en short ? 



Comme le remarque Jean-Pierre Petit, président de Nike France « Le sport fait vendre, les gens ont de plus en plus de temps libre et 80% de nos produits sont portés dans la rue plutôt que sur les terrains », dans une interview accordée au Monde en 2000. 



Paradoxalement, si le jogging est ancré dans le quotidien, la liberté vestimentaire n’a pas encore gagné les terrains. Les femmes subissent une hyper-sexualisation de leur condition.  Ne peuvent porter un short de couleur ou un pantalon sur courts spécifiques… alors que la jupe (blanche), si difficilement acceptée dans la rue est obligatoire dans le tennis et au badminton. Il faudra pour cela attendre la décision de la Fédération internationale de badminton (BWF), pour que cette loi prenne fin en 2011. 



« Les corps féminins sont beaucoup plus mis en scène avec le short sportifs, dès 1950. En Amérique, les sprinteuses sont d’ailleurs très légèrement vêtues, voire en maillot. Quelle image voulait-on donner des femmes dans les Jeux Olympiques ? Sans doute des enjeux de communication et politiques. On peut prendre le cas des footballeuses en Iran, par exemple. Pourraient-elles jouer selon les règles de la Fédération ? Il y a des mentalités conservatrices aujourd’hui encore. », s’interroge Mathilde Dubesset*, historienne et Maîtresse de conférences à l'IUFM. Et puis, si l’on constate de nombreuses évolutions depuis les déclarations de Pierre de Coubertin, les efforts de ces athlètes ne sont pas reconnus au même titre que ceux des hommes. 




Un besoin de prouver quelque chose 




« L’histoire du sport féminin demeure d’abord celle de la lutte des femmes pour la conquête d’un territoire historiquement masculin », mentionnera Thierry Theret dans Le Genre dans l’Histoire du Sport. 



Sacrifices, torture du corps, toutes ont quelque chose à prouver mais la marche de la parité est timide pour les fédérations. Notamment en ce qui concerne leur entrée au Comité International Olympique puis leur protection et les conditions des sportives enceintes en 1988. Celles pour qui on utilise la grossesse comme prétexte caché pour augmenter les conditions physiques. « Elle provoque une augmentation du volume sanguin et plasmatique entraînant une augmentation du transport de l’oxygène dans la musculature. » Ainsi, tant qu’elle ne prend pas de poids, ses capacités augmentent mais elle doit interrompre sa grossesse entre le 3ème et le 6ème mois. « Ces pratiques perfides et inacceptables sont réalisées dans tous les pays, mais elles sont soigneusement cachées », décrira Serge Bressan dans L’Express, le 27 mai 1988.



Enfin, en 1995, date à laquelle l’ONU considère que les femmes font « partie intégrante et indivisible des droits humains », la problématique est abordée. Quatre ans plus tard, à l’issu des Assises Nationales « Femmes et Sports », la loi du 6 Juillet 2000 réaffirme un égal accès aux hommes et aux femmes aux responsabilités dans les associations sportives. En parallèle, c’est un Observatoire de la parité qui voit le jour.



Et en 2001, la Commission nationale du sport de haut niveau  se prononce en leur faveur : L’instance supprime la distinction entre les pratiques féminines et masculines (dans les disciplines de haut niveau.) Ces sportives ne représenteront pourtant que 2% des licenciés dans la fédération française, si l’on cite le cas des footballeuses en 2002, par exemple. Et en 2003, une seule femme siège au Comité National Sportif Français contre 120 représentants (malgré des obligations de quotas). 


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De nombreux records feminins




Néanmoins, ces contraintes ne freinent pas l’ambition des plus courageuses. Des femmes qui ont battu des records historiques, que l’on perçoit aujourd’hui comme avant-gardistes. Parmi ces figures, les navigatrices Isabelle Autissier et Florence Arthaud, (cf infographie), Marie-José Perec, première athlète française, double médaillée d’Or a Atlanta, pour avoir remporté deux fois de suite le 400 mètres féminin, en 1996. Puis Mary Pierce, gagnante de la finale de Roland Garros face à  Conchita Martinez, en Juin 2000.  Sans oublier  celles qui ont affronté les airs. Caroline Aigle, en tant que première femme pilote de chasse dans l’Armée de l’air française et Claudie André Deshayes  (cosmonaute en 1996).  



Mais que leur apporte le sport ? En plus de la confiance, les françaises sont de plus en plus  représentées dans les manuels scolaires (1997)  Et l’épouse n’est plus contrainte aux tâches domestiques. Quant à la petite fille, elle est éduquée à porter des jeans et participe à des cours d’éducation physique, inclus dans son programme scolaire. Résultat : les lycéennes jouent avec les formes, les couleurs et les longueurs. 



Dans son enquête, la sociologue Christine Menesson l’explique par un besoin de partager les tâches domestiques : « Boxant  comme les hommes, elles se soumettent à un travail incessant de l’apparence corporelle pour éviter la confusion des genres. Par ailleurs, elles adoptent des positions relativement traditionnelles au sujet du partage des tâches domestiques entre conjoints. »  Il s’agit donc d’une remise en cause de l’équilibre familial, qui apporte davantage de pouvoir à la femme, jusque là souvent fragilisée. Un concept toujours ancré à jamais dans nos principes. « C’est une question d’estime de soi même. Connaître son corps, ce n’est pas rien pour une femme. C’est mobiliser son énergie et s’apprécier. Je pense aux femmes victimes de violences, par exemple. Elles ont besoin d’un corps fort et débordant d’énergie », pense Linda Fali, à la présidence de Ni Putes Ni Soumises.

« Le corps a été oublié, caché et le sport permet cette connaissance. Il représente un défi. Ce n’est pas seulement un acte revendicateur, il est vecteur d’émancipation. » 



Ainsi, si le jogging est symbole d’émancipation et liberté, on peut aujourd’hui le porter comme on le souhaite, même si tous les combats pour les droits des femmes et la mixité n’ont pas encore été gagnés dans le domaine.

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INTERVIEW DE LINDA FALI, PRESIDENTE DE NI PUTES NI SOUMISES 

Ni putes ni soumises nait en 2003 lors d’une marche pour l’égalité des femmes dans les ghettos à Vitry-sur-Seine en hommage à Sohane Benziane. Une jeune femme de 17 ans, brûlée vive quelques mois plus tôt pour s’être affichée avec son petit ami. Elle réunira 30 000 personnes en France, le 8 Mars suivant à Paris. Le mouvement a également lancé la journée de la jupe. 

Valentine Puaux : En quoi ce mouvement est un symbole d’émancipation féminine ? 


Linda Fali : « Il s’agit d’une lutte contre l’oppression, d’une manifestation mixte pour pousser un cri libérateur contre les formes de dérives sexistes. Je pense aux mariages forcés et aux excisions, par exemple. Et d’une lutte contre les intégristes, aussi (laïcité, signes religieux ostentatoires à l’école). Nous travaillons actuellement avec des comités locaux en France et à l’internationale et avec la maison de la mixité. Et puis, contrairement aux autres mouvements féministes, nous ne faisons pas de féminisme populaire, nous représentons un féminisme d’urgence. NPNS c’est relever toutes les formes d’oppression pour que ces femmes soient entendues. »



Valentine Puaux : En quoi ce mouvement est un symbole d’émancipation féminine ?

Linda Fali : « Il s’agit d’une lutte contre l’oppression, d’une manifestation mixte pour pousser un cri libérateur contre les formes de dérives sexistes. Je pense aux mariages forcés et aux excisions, par exemple. Et d’une lutte contre les intégristes, aussi (laïcité, signes religieux ostentatoires à l’école). Nous travaillons actuellement avec des comités locaux en France et à l’internationale et avec la maison de la mixité. Et puis, contrairement aux autres mouvements féministes, nous ne faisons pas de féminisme populaire, nous représentons un féminisme d’urgence. NPNS c’est relever toutes les formes d’oppression pour que ces femmes soient entendues. »



VP : Quelle était l’ambiance dans les banlieues en 1990 pour les femmes ? Leur féminité était-elle acceptée ? 


LF : « On a lancé la journée de la jupe parce qu’on s’est aperçu que le jogging était de rigueur. A l’adolescence on se cherche et on a une difficulté avec la féminité. On se protège dans le sens ou l’on veut être comme les autres. Et en même temps, on n’avait pas tellement envie de la mettre en avant dans ces quartiers là.  Dans mon lycée par exemple, les filles se changeaient dans les toilettes. En banlieue c’est une question de codes. En 1990, on s’identifiait aux groupes de rap comme NTM, par exemple. Aujourd’hui, lorsque je parle à des jeunes filles, je vois que porter la jupe est encore difficile. »

Mais d’ou vient ce phénomène ? Des collections de Jean-Paul Gaultier, en partie. En effet, le précurseur de la mode « grunge » et « gender » s’inspire du treillis de l’armée et se plait à déconstruire les vêtements. On confond la femme de l’homme et inversement. Les coupes sont courtes et gélifiées, les chaussures unisexe et à lacets, comme dans les rangs de l’armée

(Doc Martens qui rappellent les boots des soldats).


À cet égard, Madonna donnera des explications. Il s’agira d’un moyen de provoquer.

« J’aimais  son côté confusion de genres et sa façon de mêler le masculin et le féminin. » Et qu’elle « le trouvait très provoquant et ses créations étaient en fait des remarquables prises de position politiques. »

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Interview de Eve Bertero, styliste et professeur à l'ESMOD Paris

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Formée aux Beaux Arts de Mulhouse et styliste pour Diamant Noir, Cerruti et le Coq Sportif, Eve Bertero est aussi intervenante à lESMOD Paris. Elle nous explique la façon dont la femme sportive était perçue en 1980.

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